• Des photos de la cour de solidarité

    Les 6 colis envoyés par Tik-To sont arrivés à la cour de solidarité. 

     

    Des photos de la cour de solidarité

     

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  • HISTORIQUE

    La cour de solidarité, à Bobo Dioulasso, a été créée sous la présidence  de Thomas Sankara pour que les exclus de Bobo puissent avoir une structure et éventuellement s’organiser. Mais depuis l’assassinant de T. Sankara les choses petit à petit ont été abandonnées ; cependant des personnes vivent toujours à la cour de solidarité.
    En 2009 2010, des dons avaient permis la construction de murs extérieurs et intérieurs . Cela sépare la partie homme et la partie femme. De chaque côté, des cases individuelles donnent à chacun son espace.
     

    Cour de solidarité

     

    QUI VIT ET QUI VIENT A LA COUR ?

    Ce sont toutes des personnes handicapées, physiques, psychiques ou mentales dont certaines ne peuvent se déplacer qu’en rampant. Ne dorment là que les personnes vivant seules : aujourd’hui une douzaine. Six sont décédées depuis notre dernier passage (il y a 3 ans). Il y avait en annexe deux logements indépendants, ils sont aujourd’hui utilisés par des personnes de la famille de l’employée de l’Action Sociale de la Ville.

    Cour de solidarité

    Cependant les personnes qui se sont mises en couple ont dû trouver un logement à l’extérieur (dans des cours) et certains reviennent dans la journée à la cour.. Ces différentes unions ont été d’ailleurs officialisé par un mariage collectif qui a eu lieu sur place l’an dernier.


    Au total la cour accueille 138 personnes (officiellement reconnues par l’Action Sociale). Certains mendient ou font des petits travaux. cinq ou six résidants ne peuvent absolument pas sortir de la cour du fait de leur handicap.

     

    COMMENT FONCTIONNE LA COUR ?

    L’action sociale prend en charge un repas par jour. En moyenne c’est entre vingt et trente personnes qui sont nourries chaque jour à la cour. Une employée est payée pour préparer ces repas.
    Il y a également une assistante sociale de la mairie, Mme F Touré chargée de la cour mais elle est en arrêt maladie depuis quelques mois et ces moyens semblent insignifiants.

     

    Cour de solidarité

     

    LE PROBLEME DE L'EAU

    Depuis la création de la cour, le problème d’eau n’a pas pu être réglé malgré un compteur et un robinet installés il y  a 5 ans. Mais il est coupé car il y a un impayé important (accumulation de dettes, pénalités, et personnes venant de l’extérieur se servir à la Cour). La dette s’élève à 300 000 CFA (457 €). Cela signifie une absence d’eau pour la toilette, la boisson, la lessive de ceux qui vivent ici. Ceux qui ont un peu d’argent achètent juste à côté de l’eau à prix social (un petit bidon coûte 40 CFA soit 6 centimes d’euro).

    Nous avons pensé qu’il était possible pour Tik-To de procurer le minimum d’eau nécessaire chaque jour pour la boisson, la toilette et la lessive. Pour cela, il faut construire un grand canari béton de 800 litres avec un robinet (45 000 CFA soit 68 €). Chaque jour, l’employée de l’action sociale pourrait le remplir, ce qui coûterait 240 CFA soit 0,37 € par jour. Tik'To s'est engagée à payer le canari et l'eau pour l'année.

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